Affaire Chevaline, où en est l’enquête ?

NON ÉLUCIDÉ L'AFFAIRE CHEVALINE

L’émission « Non élucidé » revient sur l’une des affaires criminelles les plus mystérieuses de ces dernières années : l’affaire Chevaline. Le 5 septembre 2012, sur un parking forestier isolé de la combe d’Ire, près du village de Chevaline, une scène d’horreur est découverte. Une voiture criblée de balles, quatre morts, une fillette blessée mais vivante — le tout au cœur d’un lieu paisible devenu théâtre d’un carnage.

Les gendarmes de la brigade de recherches de Chambéry font face à une scène de crime d’une rare complexité. À l’intérieur du véhicule, trois adultes – un homme et deux femmes – ont été froidement exécutés. À proximité, un cycliste gît sans vie, touché lui aussi par balles. Seule une enfant, grièvement blessée, survit à cette fusillade. Dès lors, la France entière s’interroge : qui a pu commettre un tel massacre, sans mobile apparent, dans un cadre aussi isolé ?

Plus de dix ans après les faits, l’affaire reste l’une des plus énigmatiques de la criminalité française. Malgré les expertises balistiques, les pistes explorées à l’international et des centaines d’auditions, aucun suspect formel n’a jamais été mis en cause. Ce soir, Non élucidé retrace minutieusement les faits, les hypothèses envisagées et les zones d’ombre qui continuent de défier les enquêteurs. Un document captivant sur une tragédie qui hante toujours les esprits.

L’affaire Chevaline, quadruple meurtre survenu le 5 septembre 2012 en Haute-Savoie, demeure l’un des plus grands mystères criminels français. Malgré des enquêtes approfondies, les auteurs restent inconnus. En septembre 2022, le dossier a été transféré au pôle « cold cases » de Nanterre, spécialisé dans les affaires non élucidées. Depuis, des remises en situation ont été organisées, notamment le 17 octobre 2024 sur une base aérienne désaffectée en Île-de-France. Cette reconstitution a permis de confirmer que le tireur possédait une grande précision, suggérant une formation militaire spécialisée. Par ailleurs, des expertises ADN ont été ordonnées sur des scellés retrouvés sur la scène de crime, bien que les résultats soient encore attendus. L’enquête continue donc, avec l’espoir de percer ce mystère qui hante la région d’Annecy depuis plus de dix ans.

Logo T18

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *