Ce dimanche à 21h10 sur M6, l’émission “Capital” nous emmène en Bretagne pour explorer trois symboles qui font son succès économique et touristique : ses îles paradisiaques, ses galettes beurrées et ses marinières iconiques. Une enquête inédite pour comprendre comment la région tire profit de son image et de son patrimoine, tout en affrontant la rude concurrence du marché.
Les îles bretonnes, joyaux touristiques et machines à cash
Chaque été, plus de trois millions de vacanciers mettent le cap sur les îles bretonnes, attirés par leurs eaux turquoise, leurs falaises spectaculaires et leur charme sauvage. Mais derrière cette carte postale idyllique, se cache une machine économique bien huilée. Sur Belle-Île-en-Mer, où les prix s’envolent, un camping défie toute logique en proposant des séjours à prix cassés. Aux commandes, Didier Perron, ancien vendeur de voitures, devenu magicien de la rentabilité sans rogner sur la qualité. Sur le port, c’est une autre bataille qui se joue : celle de l’assiette. Un ancien chef étoilé mise tout sur les produits du terroir comme l’agneau et le pouce-pied, espérant séduire une clientèle exigeante et remplir sa salle coûte que coûte. À Groix, c’est dans la location de voitures que l’activité explose. Sébastien, un entrepreneur audacieux, a tout quitté – jusqu’à vendre son appartement – pour investir dans cette niche florissante. Mais son pari audacieux fait des vagues chez ses concurrents, qui ne sont pas prêts à lui laisser le champ libre. « Capital » lève le voile sur les dessous d’une ruée vers l’or version bretonne, entre audace entrepreneuriale et tension concurrentielle.
Biscuiteries bretonnes : petite galette, gros enjeux
Dans le sud de la Bretagne, à Pont-Aven, les galettes au beurre ne sont pas qu’une tradition gourmande : elles sont au cœur d’une véritable guerre économique. Chaque année, plus de 120 millions de biscuits s’y vendent, alimentant une compétition féroce entre marques historiques. Derrière les façades charmantes des biscuiteries Traou Mad, Isidore Penven ou encore la Biscuiterie de Pont-Aven, se joue une bataille d’image, de recettes, de brevets et de marketing. Toutes revendiquent l’authenticité du terroir, mais jusqu’où sont-elles prêtes à aller pour se démarquer ? Certaines organisent des visites d’atelier pour séduire les touristes, d’autres misent sur des recettes exclusives ou des packagings artisanaux. Le beurre, souvent breton mais pas toujours, coule à flots dans ces sablés qui font fondre les consommateurs. L’émission s’interroge aussi sur la réalité de cette image d’Épinal : que reste-t-il du biscuit breton traditionnel dans une industrie qui mise autant sur le storytelling que sur la qualité des ingrédients ? Un zoom passionnant sur un secteur où la douceur n’exclut pas la stratégie, ni la rivalité.
Marinières : la rayure made in Breizh, entre tradition et marketing
Il suffit d’un week-end à Saint-Malo pour constater l’omniprésence de la marinière, ce vêtement à rayures devenu emblème de la Bretagne autant que de la mode française. Longtemps réservée aux marins, elle est aujourd’hui déclinée à toutes les sauces : du modèle à dix euros pour touristes pressés, à la pièce haut de gamme vendue plus de 125 euros. Comment expliquer une telle fourchette de prix ? Trois fabricants bretons se partagent aujourd’hui un marché juteux, tout en essayant de concilier production locale et rentabilité. Saint James, marque historique, tente de moderniser l’image de la marinière en lançant des pièces inattendues : un croptop ou même une version pour chien, surnommée « toutounière ». Une manière de renouveler l’offre tout en restant fidèle à l’héritage marin. Mais derrière les étiquettes “Made in France”, la réalité est parfois plus nuancée. Certaines marques externalisent certaines étapes, réduisent leurs coûts et jouent avec les codes du marketing local. L’émission interroge : la marinière bretonne est-elle encore 100 % bretonne ? Ou est-elle devenue un simple produit d’appel pour touristes en quête d’authenticité textile ?
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Magazine de sociétés (2025)
Présentation : Julien Courbet.