Mémoires à vif sur TV5MONDE FBSM : un corps retrouvé, un passé qui ressurgit, une fiction brûlante à ne pas manquer mardi soir

MÉMOIRES À VIF

MÉMOIRES À VIF

Ce mardi à 21h05, TV5MONDE FBSM propose la diffusion inédite de Mémoires à vif, une fiction intense et chargée d’histoire, portée par un casting solide où s’entremêlent drame policier et mémoire collective. À Valbonne, une ville paisible du sud de la France, les cicatrices du passé refont surface au détour d’un événement symbolique : l’inauguration d’une plaque commémorative en hommage aux Harkis. Mais un corps retrouvé au domicile d’un élu local vient tout bouleverser. Une enquête s’ouvre, et avec elle, des secrets longtemps enfouis sous les silences de la République.

Une plaque commémorative, un corps retrouvé : le point de départ d’un récit brûlant

La fiction s’ouvre dans une ambiance tendue. À la veille d’une cérémonie officielle rendant hommage aux Harkis, ces anciens supplétifs de l’armée française abandonnés après la guerre d’Algérie, un fait divers glaçant secoue la commune : un cadavre est découvert au domicile de l’adjoint au maire. Ce dernier, censé être le maître de cérémonie, devient malgré lui le centre d’une tourmente. L’affaire est aussitôt confiée à deux enquêteurs au tempérament bien distinct : Leila Belhassen, commandant méticuleuse et intuitive incarnée par Meena Rayann, et Cédric Bonfanti, son collègue plus instinctif, interprété par Stéphane Freiss. Ensemble, ils vont devoir démêler les fils d’un présent trouble, tissé à même les cicatrices d’une mémoire nationale douloureuse. Au-delà de l’enquête, c’est la reconnaissance – ou son absence – des Harkis dans l’histoire de France qui se retrouve interrogée.

Des fantômes de la guerre d’Algérie au cœur d’un polar contemporain

Mémoire à vif n’est pas une fiction policière comme les autres. Ce n’est pas seulement le mystère d’un meurtre que le duo d’enquêteurs tente d’élucider, mais celui, plus profond et plus insidieux, des injustices historiques qui n’ont jamais cessé de peser sur les générations suivantes. À travers les témoignages de familles harkies, de militants, de témoins du passé, l’intrigue explore les tensions, les non-dits, les blessures encore ouvertes d’une époque souvent ignorée. Le commandant Bonfanti, lui-même petit-fils d’un rapatrié d’Algérie, voit l’enquête prendre un tour personnel. Sa fille, Lola, incarnée par Liv Del Estal, s’interroge aussi sur ses racines. Loin des clichés, la fiction ose mettre en lumière un pan d’histoire encore trop peu traité à la télévision française, tout en maintenant la tension narrative propre au genre policier.