CRIMES sur Chérie 25 : deux affaires glaçantes dans la ville rose qui ont marqué la France

CRIMES consacré aux CRIMES DANS LA VILLE ROSE

CRIMES consacré aux CRIMES DANS LA VILLE ROSE

Lundi à 21h05, le magazine CRIMES nous plonge au cœur de deux faits divers toulousains saisissants, entre récidive meurtrière et violences sexuelles à répétition.

Une enquête sanglante sur les traces d’un fantôme du passé judiciaire

Le 27 juillet 2017, la découverte du corps sans vie de Cintia, une jeune femme de 21 ans, dans son appartement toulousain, bouleverse les habitants de la Ville rose. La scène est d’une violence inouïe : la victime a été poignardée à de multiples reprises et laissée dans une mare de sang. Les autorités estiment que le crime remonte à plus d’une semaine. Très vite, les enquêteurs retrouvent des traces ADN sur les lieux du drame qui orientent l’enquête vers un certain Jean-François, 37 ans. Un nom déjà bien connu de la justice française : l’homme a été condamné en 2008 à 18 ans de réclusion pour un meurtre commis à Marseille quatre ans plus tôt. Comment un tel individu, libéré sous condition dès 2005, a-t-il pu récidiver avec une telle violence ? L’émission interroge les failles d’un système pénal souvent accusé de remettre trop vite en liberté des profils à haut risque. Jean-François, qui avait refait sa vie à Toulouse, est rapidement interpellé et mis en examen. Le drame soulève alors de nombreuses questions sur les mécanismes de réinsertion, les risques de récidive, et surtout sur la capacité des institutions à protéger les citoyens les plus vulnérables.

Un violeur tapi dans les rues de Toulouse

L’automne 2014 s’ouvre sur une série d’agressions qui vont semer l’effroi dans les rues toulousaines. Le 25 octobre, une jeune femme est prise à partie par un inconnu, en pleine rue. Un passant intervient et réussit à faire fuir l’agresseur. Une semaine plus tard, le 1er novembre, une autre femme est retrouvée en état de choc par une patrouille de police. Elle explique avoir été violemment traînée dans un terrain vague et violée sous la menace d’un couteau. Rapidement, les enquêteurs font le lien entre ces deux faits. L’ADN retrouvé sur les scènes de crime va les mener à Mehdi, 33 ans, un père de famille sans antécédents judiciaires apparents, inséré dans la vie professionnelle et sociale toulousaine. Un profil déroutant, en contradiction avec l’image d’un prédateur sexuel. Face aux preuves, il finit par reconnaître partiellement les faits. Mais lors de son procès en octobre 2017, il nie catégoriquement être l’auteur d’un troisième viol. Malgré ses dénégations, la justice le condamne à 20 ans de prison. L’affaire pose une nouvelle fois la question de l’impunité des agresseurs sexuels et des moyens d’identification précoce de comportements violents.