“Furia” sur HBO Max (critique) : la série espagnole qui brûle d’une colère jubilatoire… et contagieuse

FURIA

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Dès ce vendredi 11 juillet, les deux premiers épisodes de Furia débarquent sur HBO Max, suivis d’un épisode hebdomadaire jusqu’à la conclusion explosive du huitième. Créée et réalisée par Félix Sabroso, cette série ibérique promet un cocktail inattendu de satire sociale, de drame incandescent et de comédie noire à l’espagnole. Mais cette fresque féminine peut-elle vraiment secouer un été sérieusement engourdi ?

Un chaos féminin orchestré avec précision

Dès les premières minutes de Furia, le spectateur est happé par un monde enchevêtré, où les existences de cinq femmes s’entrechoquent, s’entremêlent, s’enflamment. Marga, artiste hautaine et fatiguée de jouer à la bohème bourgeoise, découvre que son mari Roberto mène une double vie avec Tina, la jeune employée de maison qu’il a mise enceinte. À partir de là, tout s’effondre. Mais pas seulement pour elle : Vera, son amie cuisinière star, s’effondre elle aussi sous les critiques assassines d’un journaliste gastronomique, et voit son rêve partir en fumée. Chaque femme semble vivre une tragédie intime, mais le génie de Félix Sabroso est de lier ces récits en un jeu de dominos subtil où chaque chute appelle la suivante.

Loin du cliché de la “sororité” solidaire, Furia présente des femmes entières, complexes, parfois odieuses, souvent bouleversantes, mais toujours humaines. “Je ne voulais pas faire une série ‘sur’ les femmes, mais une série avec elles, à hauteur d’âme et de colère”, confie Félix Sabroso dans une interview accordée à Vertele. “Elles ne sont pas des figures, ce sont des tempêtes”. Et en effet, c’est une véritable tornade que cette série fait souffler.

Une fresque sociale mordante, sans prêche ni morale

Furia est moins une critique qu’un miroir déformant de notre époque : précarité, invisibilisation des plus âgés, hypocrisie sociale, pouvoir médiatique destructeur, et bien sûr, les rapports de classe. Il y a dans la série une vraie justesse de ton pour aborder les oppressions systémiques sans sombrer dans le discours démonstratif. L’humour y joue un rôle capital. Oui, les dialogues sont souvent féroces, les situations parfois absurdes — mais c’est précisément dans cette ironie que réside la force du propos.

Candela Peña, qui incarne Nat, la vendeuse de luxe désabusée, l’exprime clairement : “Ce que j’aime dans Furia, c’est qu’elle ne te dit jamais ce que tu dois penser. Elle te fait rire, te met mal à l’aise, et à la fin tu te rends compte que tu te reconnais dans ce que tu rejetais.” L’effet est immédiat : impossible de rester indifférent face à ce kaléidoscope où chaque personnage devient tour à tour monstrueux et attendrissant.

Des actrices magistrales au service d’un récit choral

La série est portée par une brochette d’actrices phénoménales, réunies pour la première fois à l’écran : Carmen Machi, Candela Peña, Cecilia Roth, Nathalie Poza et Pilar Castro forment un quintette aussi puissant qu’inclassable. Chacune insuffle à son rôle une dose de rage contenue, de tendresse meurtrie ou d’ironie mordante qui confère à l’ensemble une tension constante. On ne peut qu’admirer la virtuosité de Cecilia Roth dans le rôle de Victoria, cette ancienne star du cinéma érotique des années 70, recluse dans un immeuble délabré et qui joue encore ses scènes passées devant son miroir fissuré.

Mais Furia ne serait rien sans ses personnages secondaires, tout aussi marquants : Claudia Salas impressionne par sa justesse en Tina, jeune mère malgré elle, victime et bourreau à la fois ; Pedro Casablanc campe un propriétaire haïssable de froideur ; et Alberto San Juan est fascinant en mari fuyant, minable mais pathétique. Chacun des rôles secondaires apporte une nuance, un relief, une faille.

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Furia est une œuvre intense, audacieuse, à la frontière du drame social et de la comédie acide, portée par des actrices magistrales et une écriture ciselée. Plus qu’une simple série estivale, elle s’impose comme un manifeste poétique et rageur sur la condition féminine, les violences ordinaires et la résilience. Chaque épisode est un uppercut. Chaque personnage, une étincelle. Une série qui dérange, bouleverse, fait rire jaune — et qu’on ne peut s’empêcher de binge-watcher, même quand elle met mal à l’aise. HBO Max signe ici l’un de ses projets espagnols les plus prometteurs, et Félix Sabroso confirme son talent de funambule narratif.

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Série comédie dramatique de Félix Sabroso (2025).

Avec : Claudia Salas, Alberto San Juan, Ana Torrent, Claudia Roset, Mima Riera, Pedro Casablanc, Marilu Marini, Iván Pellicer, Francesc Garrido, Martxelo Rubio et Pepón Nieto…

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Disponible dès le

Vendredi 11 juillet

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