Le 6 août 2020, le corps d’Amandine Florès s’éteignait dans des circonstances terribles : un arrêt cardiaque provoqué par une privation extrême de nourriture. Elle pesait alors seulement 28 kilos pour 1m55. Derrière ce drame, un véritable cauchemar : celui d’une enfant de 13 ans martyrisée par sa propre mère, Sandrine Pissara. Ce fait divers glaçant a profondément bouleversé l’opinion publique et a mis en lumière les failles d’un système censé protéger les plus vulnérables. Ce mercredi soir, « Enquêtes criminelles » revient sur cette affaire avec des témoignages inédits, des images d’archives et une enquête fouillée pour tenter de comprendre comment un tel drame a pu se produire.
Une descente aux enfers qui aurait pu être évitée
Dès son plus jeune âge, Amandine est la cible de violences. Sa mère, Sandrine Pissara, lui voue une haine viscérale, lui reprochant sa ressemblance avec son père, Frédéric Florès. Si les signes de maltraitance se multiplient, la fillette trouve un refuge temporaire à l’internat. Mais l’arrivée du Covid-19 change tout : en mars 2020, le confinement oblige Amandine à retourner vivre chez sa mère. À partir de ce moment, son calvaire s’aggrave. Enfermée dans un cagibi, affamée, rouée de coups, humiliée au quotidien, elle endure l’inimaginable sans que personne n’intervienne. La seule « préoccupation » de Sandrine Pissara ? Installer une caméra pour la surveiller. Pourtant, plusieurs signaux d’alerte auraient pu éviter ce drame. Alors comment expliquer que les services sociaux, malgré des signalements, n’aient jamais mis fin à ce supplice ?
Un père en quête de justice et de vérité
Le témoignage de Frédéric Florès est bouleversant. Anéanti par la disparition de sa fille, il se bat aujourd’hui pour que son histoire serve d’électrochoc et qu’aucun enfant ne subisse un tel sort. À travers son récit, il expose les manquements du système et l’horreur d’une justice qui, selon lui, n’a pas su protéger Amandine à temps. « Enquêtes criminelles » donne également la parole à des experts et revient sur les derniers moments de l’adolescente, notamment ses paroles glaçantes prononcées à une surveillante avant de quitter son internat : « Je vais mourir. » Ces mots résonnent aujourd’hui comme un appel à l’aide tragiquement ignoré.
Une condamnation historique mais des questions qui demeurent
Face à l’atrocité des faits, la cour d’assises de l’Hérault a rendu un verdict sans appel : Sandrine Pissara est condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 20 ans de sûreté. Une peine exceptionnelle, rare dans ce type d’affaire, qui reflète la cruauté des actes commis. Pourtant, cette condamnation ne ramènera pas Amandine. Et surtout, elle ne répond pas à toutes les questions : pourquoi les alertes n’ont-elles pas été prises au sérieux ? Comment une mère a-t-elle pu orchestrer un tel supplice sans éveiller plus de soupçons ? En s’appuyant sur des documents inédits et des témoignages accablants, « Enquêtes criminelles » tente de lever le voile sur ces interrogations et d’apporter un éclairage crucial sur l’un des drames les plus révoltants de ces dernières années.
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