Le 24 mars 2015, le crash du vol 9525 de la compagnie Germanwings dans les Alpes françaises bouleversait le monde entier. Parti de Barcelone à destination de Düsseldorf, l’Airbus A320 s’écrase avec 149 personnes à bord. L’enquête révélera rapidement l’impensable : c’est le copilote, Andreas Lubitz, qui a précipité l’avion contre la montagne, en toute conscience, après avoir verrouillé la cabine de pilotage. Dix ans plus tard, la douleur reste vive et les questions demeurent. Ce soir à 21h10, RMC Découverte diffuse un épisode inédit de la série « Hors de contrôle » intitulé Crash de la Germanwings, 10 ans déjà : Le scénario du drame, qui revient en détail sur cette catastrophe hors norme. Témoignages inédits, reconstitution des faits, remises en question : un documentaire essentiel pour comprendre les failles d’un système censé être infaillible.
Les zones d’ombre d’une tragédie planifiée
Dès les premières minutes, le documentaire s’attaque de front à la violence du drame : un vol banal, une journée comme les autres, et une décision solitaire qui a changé 149 vies. L’enquête officielle du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses (BEA) est ici mise en images avec rigueur, en s’appuyant sur des reconstitutions minutieuses et des extraits d’archives sonores et visuelles. Mais c’est surtout le récit glaçant de la descente finale, volontaire, qui frappe le spectateur. Le film détaille comment Andreas Lubitz, seul dans le cockpit, a déconnecté le pilote automatique pour programmer une chute progressive, verrouillant la porte d’accès pour empêcher le commandant de bord de reprendre le contrôle. Ces minutes figées dans l’horreur sont racontées avec une précision clinique, tout en respectant la mémoire des victimes. En parallèle, les experts du BEA livrent pour la première fois devant la caméra leurs impressions, leurs interrogations, mais aussi leur propre désarroi face à un acte qu’aucun protocole ne permettait alors de contrer.
Familles endeuillées, combat intact
Au-delà de la mécanique du crash, le documentaire donne une voix puissante aux proches des victimes. Dix ans après, leur douleur n’a pas disparu. Mais leur colère, elle, s’est muée en un combat pour que ce drame ne puisse plus se reproduire. Certaines familles dénoncent les failles béantes dans le suivi psychologique des pilotes. D’autres réclament une révision du secret médical en cas de danger avéré. Le film revient sur les différentes batailles judiciaires et réglementaires menées depuis 2015, en France mais aussi en Allemagne, pour alerter sur un système qui, en voulant préserver la vie privée des personnels navigants, a peut-être fermé les yeux sur des signaux pourtant évidents. Ce sont ces récits d’une dignité saisissante, empreints d’amour et de rage, qui donnent au documentaire sa force émotionnelle. Loin du sensationnalisme, il pose une question dérangeante mais nécessaire : comment les institutions peuvent-elles protéger les passagers si elles ne voient pas venir la détresse psychique de ceux qui les pilotent ?
Quand l’aviation rencontre ses limites
Ce que révèle surtout ce documentaire, c’est une forme d’aveuglement collectif. L’aviation civile moderne repose sur une chaîne de sécurité d’une extrême rigueur, mais aussi sur la confiance absolue envers ceux qui la font fonctionner. Or, dans le cas du vol 9525, cette confiance a été trahie — et pas seulement par un homme. Les témoignages montrent comment Andreas Lubitz avait multiplié les signaux d’alerte, entre crises de panique, rendez-vous psychiatriques, et dissimulations de certificats médicaux. Pourtant, rien ne l’empêchait d’embarquer, de décoller, et de mettre fin à ses jours… en emportant 149 innocents avec lui. Cette faille, le documentaire l’examine sans concession, en interrogeant les compagnies aériennes, les autorités de contrôle, mais aussi le cadre légal, trop souvent flou, entourant la santé mentale dans les métiers à haute responsabilité. Le spectateur ressort de ce récit sidéré, mais éclairé : ce drame n’était peut-être pas totalement imprévisible.
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