Banger : Critique du nouveau film Netflix avec Vincent Cassel et Laura Felpin

Banger

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Mercredi, Netflix dévoile « Banger », son nouveau film français réalisé par So Me. Avec un casting XXL mené par Vincent Cassel, Mister V, Laura Felpin et bien d’autres, ce long-métrage promet une plongée dans l’univers de la musique électro sur fond de rivalité et d’espionnage. Mais ce mélange des genres est-il une recette gagnante, ou le film manque-t-il de rythme et d’intensité ?

Un casting cinq étoiles qui vend du rêve

Difficile de ne pas être impressionné par la distribution de « Banger ». Vincent Cassel incarne Scorpex, un DJ sur le déclin, et partage l’affiche avec Laura Felpin, hilarante et imprévisible en agent de la DGSI. Mister V, quant à lui, endosse le rôle du talentueux et arrogant Vestax, tandis qu’Alexis Manenti, Déborah Lukumuena, Nina Zem, Nicolas Maury, Panayotis Pascot, Manu Payet, Philippe Katerine et même Kavinsky complètent cette affiche prestigieuse. Le film aligne les têtes d’affiche, et c’est indéniablement l’un de ses points forts. Chaque acteur joue sa partition avec brio, offrant des performances engageantes et parfois décalées. Malheureusement, si le casting brille, l’histoire, elle, peine à suivre.

Une histoire prometteuse mais trop linéaire

Le synopsis avait de quoi intriguer : un DJ en perte de vitesse tente un ultime coup d’éclat en acceptant une mission secrète pour faire tomber son rival. Une intrigue qui aurait pu mêler tension, comédie et critique du monde de la musique. Pourtant, « Banger » peine à sortir des sentiers battus. L’humour et les clins d’œil à la scène électro sont là, mais l’ensemble manque de relief. On assiste à une succession de scènes bien exécutées, certes, mais qui peinent à captiver. Le film souffre d’un manque cruel de surprises, et la narration ne parvient jamais à prendre l’ampleur qu’on espérait.

Un rythme trop plat pour un film censé faire danser

Avec un titre aussi évocateur que « Banger », on s’attendait à un film rythmé, percutant, qui nous embarque dans un univers musical effervescent. Or, c’est tout l’inverse. Le film avance mollement, avec peu de moments marquants. Certaines scènes s’étirent en longueur, et l’on se surprend à décrocher à plusieurs reprises. Là où le film aurait pu jouer sur un montage nerveux, une mise en scène immersive et une bande-son électrisante, il se contente d’effleurer son sujet. Résultat : un film qui ne trouve jamais vraiment son tempo.

Un hommage à la scène électro qui manque d’authenticité

L’univers de « Banger » s’inspire clairement de la culture électro et de ses codes, mais son approche reste en surface. Certes, la présence de Kavinsky apporte une touche de crédibilité, et quelques références bien senties font sourire, mais l’ensemble manque de sincérité. On aurait aimé une véritable immersion dans ce monde, avec des scènes de performance plus intenses et un soin particulier apporté à la bande-son. Au lieu de cela, on a l’impression d’un décor posé sans réelle substance derrière.

Un film qu’on regarde pour ses acteurs, pas pour son scénario

Finalement, « Banger » s’apprécie surtout pour son casting et pour l’énergie que dégagent ses comédiens. Vincent Cassel est impeccable en DJ dépassé par son époque, Laura Felpin apporte une touche comique bienvenue, et Mister V, bien que dans un rôle prévisible, s’en sort honorablement. Mais tout cela ne suffit pas à faire oublier un scénario qui manque d’épaisseur et un rythme trop plat. Un film qui aurait pu être une véritable pépite, mais qui, faute de prise de risque et d’originalité, laisse un goût d’inachevé.

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« Banger » débarque sur Netflix avec un casting impressionnant et une promesse de film électro survitaminé, mais peine à tenir la distance. L’histoire, bien que prometteuse, se révèle trop linéaire et manque de tension dramatique. Le rythme, bien en dessous des attentes, rend le film monotone, et son hommage au monde de la musique électro reste superficiel. Si l’on peut se réjouir des performances des acteurs, notamment Vincent Cassel et Laura Felpin, l’ensemble manque cruellement de relief. Un film qu’on regarde avant tout pour son casting, mais pas pour son scénario.

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Film comédie de So Me (2025)

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Disponible dès le

Mercredi 2 avril

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