Ce vendredi soir, CANAL+ propose une première diffusion très attendue : Super papa, une comédie émouvante et familiale portée par Ahmed Sylla. À 21h, la chaîne cryptée met à l’honneur cette histoire à la fois drôle et bouleversante, où un père de fortune se débat avec la paternité soudaine, les fins de mois difficiles et les rêves d’un enfant de 7 ans. Un récit entre magie et réalité, où l’improvisation devient la plus belle des preuves d’amour.
Un père de fortune propulsé dans un rôle inattendu
Tom est un humoriste raté, fauché, un peu paumé. Lorsqu’il apprend le décès de son ex-compagne, il hérite d’un fils qu’il connaît à peine, Gaby, âgé de 7 ans. Un bouleversement total pour cet homme plus habitué aux scènes de stand-up qu’aux responsabilités parentales. Le voilà contraint d’assumer un rôle auquel rien ne l’a préparé : celui de père à temps plein. Ce qui aurait pu virer au drame se transforme alors en une comédie douce-amère, rythmée par les maladresses de Tom et sa volonté maladroite mais sincère d’être à la hauteur. Dans le sillage d’un Kramer contre Kramer revisité à la française, Super papa choisit de traiter la thématique de la paternité avec humour et émotion. Le point de départ est simple, mais promet une grande tendresse : un homme débordé, face à un enfant qui ne demande qu’à croire à l’amour, et un carnet qui devient le support de tous les rêves.
Un mensonge d’amour qui bouleverse la réalité
Tout bascule le jour où Tom, en quête d’un cadeau d’anniversaire pour Gaby, offre à la hâte un carnet vierge à la place du livre commandé. Pour se sortir de cette impasse, il improvise : ce carnet n’est pas n’importe lequel, il est magique — il suffit d’y écrire ses souhaits pour qu’ils deviennent réalité. Une idée folle, née d’un réflexe désespéré, qui devient le point de départ d’une relation unique entre un père et son fils. Car dès lors, les pages blanches se remplissent de désirs, d’espoirs, de rêves de gosse et de quêtes improbables. Pour Tom, chaque vœu devient une mission à accomplir, un défi à relever. Ce mensonge, qui aurait pu être une erreur, se transforme en ciment de leur lien, une manière pour lui de gagner peu à peu l’affection d’un enfant méfiant. Le film explore avec subtilité la frontière entre les illusions de l’enfance et les désillusions de l’âge adulte, et pose une question simple mais profonde : jusqu’où irait-on pour faire briller les yeux de son enfant ?
Une comédie tendre et humaine, entre humour et émotion
Porté par Ahmed Sylla, dont le charisme naturel et l’humour désarmant font mouche, Super papa s’inscrit dans cette tradition des comédies sociales françaises où l’on rit autant qu’on s’émeut. À ses côtés, Ismaël Bangoura dans le rôle du jeune Gaby apporte une fraîcheur immédiate à l’écran, tandis que Zabou Breitman, Louise Coldefy et Julien Pestel viennent enrichir la galerie de personnages hauts en couleur. Le film promet de jouer habilement sur les émotions : les maladresses du quotidien, les situations absurdes, les moments de complicité imprévisibles. Même sans effets spéciaux ni grandiloquence, Super papa fait le pari de la sincérité. C’est justement cette simplicité — ce père dépassé qui fait de son mieux — qui donne toute sa force au récit. Le ton est résolument contemporain, avec ce qu’il faut de réalisme social et de fantaisie bien dosée. Une œuvre qui devrait séduire les familles, les parents solos et tous ceux qui savent que l’amour se construit souvent dans l’improvisation la plus totale.
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Film comédie de Léa Lando (2023).
Avec : Ahmed Sylla, Ismaël Bangoura, Zabou Breitman, Louise Coldefy, Julien Pestel…
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