« Elle voulait être marin, elle est devenue mère » : l’histoire déchirante et lumineuse d’une Finistérienne sur France 3 Bretagne

Finalement, j'ai eu une vie très gaie

Finalement, j'ai eu une vie très gaie

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Jeudi à 22h45, France 3 Bretagne propose un documentaire inédit aussi bouleversant qu’intime : Finalement, j’ai eu une vie très gaie, réalisé par Amalia Escriva. Ce film retrace le parcours d’une femme hors du commun, Mithé, jeune finistérienne à la beauté magnétique, dont les rêves de grand large ont été contrariés par le poids d’un destin familial. Dans les années 50, alors que la guerre d’Algérie bat son plein, Mithé quitte la Bretagne pour Sidi Bel Abbès, où elle rencontre l’homme de sa vie. Mais son aspiration à la liberté se heurte aux naissances successives de ses enfants, l’entraînant dans une existence à la fois imposée et choisie, douce et rude, éclatante et étouffante. À travers cette fresque personnelle et familiale, la réalisatrice – sa propre fille – nous livre le portrait tout en contrastes d’une mère à la fois aimante et déconcertante, qui, à sa manière, aura mené la vie dont elle ne rêvait pas.

Les racines et les silences d’un territoire

Ce documentaire n’est pas seulement le récit d’un destin féminin, c’est aussi celui d’une époque, d’un pays, d’un monde en train de disparaître : celui du Léon, terre rude du Finistère, habitée par des figures puissantes et silencieuses. On y découvre Émile, le père de Mithé, maquignon au caractère trempé, qui finira ses jours à ne parler que le breton, comme un retour ultime à l’essentiel, à la terre. Marie, la mère de Mithé, mariée dans une ville silencieuse où les hommes avaient été décimés par la Grande Guerre, compose un autre visage de ce monde où les femmes endossaient les silences, les absences et les renoncements. Le film évoque aussi François, l’arrière-grand-père, officier de marine et globe-trotter, qui fit rêver ses descendants avec ses cartes postales venues des quatre coins du monde. Toutes ces figures tissent le décor et les fondations de cette épopée intime où le souvenir se mêle à la tendresse et à l’incompréhension, et où l’héritage familial se transmet parfois à travers les blessures.

Une déclaration d’amour douloureuse et lumineuse

Le documentaire touche par son ton personnel, presque chuchoté, comme une lettre adressée à une mère que la mémoire tente de retenir alors qu’elle s’efface. Amalia Escriva ne cherche ni à juger ni à justifier. Elle interroge, elle se remémore, elle relie les fragments d’une vie de femme qui, bien que parfois rude et insaisissable, fut celle qui l’a élevée, façonnée, heurtée. Il y a dans cette quête une forme de pardon, de reconnaissance, et peut-être un dernier dialogue possible avant le grand silence. Finalement, j’ai eu une vie très gaie est autant un portrait de femme qu’un hommage à ces existences bretonnes que le temps efface lentement, comme la mer finit par reprendre les traces sur le sable. C’est un geste d’amour et de mémoire, pudique et vibrant, porté par une voix singulière qui redonne vie à ce que le quotidien a trop longtemps tu.

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À travers le destin de Mithé, jeune femme bretonne au rêve contrarié de liberté, Finalement, j’ai eu une vie très gaie brosse un portrait profondément émouvant d’une mère aimée et redoutée, au cœur d’un Finistère aujourd’hui disparu. Le documentaire, personnel et universel, nous plonge dans une mémoire familiale traversée par les silences, les départs et les retours, les renoncements et les élans. Un film qui touche droit au cœur, car il parle de ce que nous portons tous : le poids des origines, la complexité de l’amour filial, et le besoin de comprendre ceux qui nous ont façonnés.

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Documentaire de Amalia Escriva (2025).

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Jeudi 24 avril

22H45

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