Le nouveau numéro d’Enquêtes Criminelles, diffusé ce soir à 21h10 sur W9, propose de revenir sur un drame familial bouleversant. Le programme met en lumière l’histoire tragique de la petite Léa, une enfant de 2 ans et demi tuée par un adolescent qu’elle connaissait bien, Fabien, qui vivait sous le toit de ses grands-parents, Alain et Marie-Christine Marmignon. Ce couple de retraités, habitant à Mairieux dans le Nord, a accueilli Fabien en 2015, pensant offrir un foyer et un avenir à ce jeune garçon de 14 ans en difficulté. Mais tout a basculé dans l’horreur le 21 mai 2018, lorsque Léa a disparu, pour être retrouvée sans vie quelques heures plus tard dans un ruisseau près de la maison.
Un crime impensable commis par celui qu’on croyait protéger
Le scénario de cette tragédie familiale est d’autant plus choquant qu’il s’agit d’un acte de violence commis par un adolescent que les Marmignon avaient accueilli chez eux, dans une volonté d’aider un enfant en souffrance. Fabien, auparavant signalé pour des comportements inquiétants comme des tentatives de mutilation et des actes de vandalisme, n’a pas été pris en charge de manière adéquate. Pourtant, les alertes de la famille d’accueil étaient multiples : lettres envoyées aux services sociaux, signalements, mais aucune réponse n’a été donnée. Le jour fatidique, après une simple distraction, Alain ne voit plus Léa, qui disparaît sans laisser de trace. C’est une heure plus tard qu’on retrouve le corps sans vie de la petite, poignardée à 22 reprises.
Un choc pour la famille, une justice qui soulève des interrogations
Le choc est immense pour la famille. Après l’arrestation de Fabien quelques heures plus tard, l’adolescent avoue son crime de manière choquante et inexplicable. Condamné à 13 ans de prison, Fabien n’a purgé que six ans et quatre mois de détention avant d’être libéré en octobre 2024. Cette libération a ravivé les peurs des proches de Léa, qui vivent dans l’angoisse depuis. La menace d’une vengeance de la part du jeune homme plane désormais sur leur quotidien. Fabien, désormais âgé de 20 ans, aurait promis de revenir se venger, ce qui exacerbe la peur de la famille Marmignon.
Un dénouement judiciaire qui soulève des questions
Ce qui rend cette affaire encore plus troublante, c’est que la mort de Léa aurait pu être évitée. En effet, Fabien n’était pas un adolescent sans histoire. Il avait déjà fait preuve de comportements violents avant le drame. Ses actes de violence, y compris le vol, les mutilations, et même l’incendie volontaire de son lit, avaient été signalés, mais les autorités compétentes n’ont pas pris la mesure du danger que représentait cet adolescent. Le silence des services sociaux, malgré les alertes répétées de la famille d’accueil, est une partie du dossier qui suscite aujourd’hui beaucoup d’interrogations sur le manque de réactivité des institutions en charge de la protection de l’enfance.
Le témoignage de la famille et du père du meurtrier
Pour le programme Enquêtes Criminelles, la famille de Léa a accepté de témoigner publiquement sur cette tragédie. Ils livrent un témoignage poignant, exprimant leur douleur et leur incompréhension face à la perte d’un être cher et au dénouement judiciaire de cette affaire. Le père du meurtrier, quant à lui, s’est aussi confié, dans un entretien exclusif qui permet d’avoir une perspective différente sur ce jeune homme dont l’histoire, marquée par des défaillances familiales et institutionnelles, est tragique à bien des égards. Le programme explore les multiples dimensions de ce drame humain, tout en apportant une analyse critique sur la gestion de ce cas par les autorités.
[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » custom_padding= »||72px||| » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][ba_advanced_divider active_element= »text » title= »Ce qu’il faut retenir » border_style_classic= »solid » border_gap= »15px » border_color= »#6EE2F5″ text_background= »RGBA(255,255,255,0) » content_alignment= »left » _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » title_level= »h2″ title_text_color= »#000000″ background_color= »RGBA(255,255,255,0) » border_color_all_icon= »RGBA(255,255,255,0) » locked= »off » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/ba_advanced_divider][et_pb_text _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″]Le reportage de ce soir sur W9, « Le meurtrier vivait dans leur maison », révèle une tragédie familiale dévastatrice. Ce drame est d’autant plus poignant qu’il aurait pu être évité si les alertes concernant Fabien avaient été prises au sérieux. Le silence des services sociaux face aux signaux de danger a contribué à l’impensable. Après avoir offert un toit à un adolescent en détresse, la famille Marmignon se retrouve à faire face à l’impensable : le meurtre de leur petite-fille par celui qu’ils avaient accueilli comme un membre de leur propre famille. Cette histoire, empreinte de douleur et de questions sans réponse, soulève des interrogations sur la prise en charge des jeunes en difficulté et sur la responsabilité des institutions dans la protection de l’enfance.
Le meurtrier vivait dans leur maison
