Infidèles (Faithless), critique : une passion dangereuse au cœur de la nouvelle série d’Arte

Infidèles

Ce soir, jeudi à 20h55, Arte propose la diffusion d’Infidèles, une série adaptée d’un scénario d’Ingmar Bergman et mise en scène par Tomas Alfredson (La taupe). Au crépuscule de sa vie, un cinéaste retrouve une femme autrefois mariée à son meilleur ami et doit affronter le souvenir brûlant de leur liaison. Entre désir, regrets et souvenirs, cette fresque intimiste interroge : que reste-t-il des passions passées quand le temps a tout effacé ?

Dans le premier épisode, nous plongeons à la fin des années 1970. Récemment divorcé, David, jeune réalisateur, revient à Stockholm. Il retrouve son ami Markus, un musicien reconnu, ainsi que Marianne, la femme de ce dernier, et leur fille Isabelle. L’équilibre fragile de ce quatuor se fissure quand Marianne et David cèdent à une attirance mutuelle, au prix de lourdes conséquences. Quarante ans plus tard, les anciens amants sont confrontés au poids de leurs choix et à la douleur des souvenirs.
Le deuxième épisode revient sur les débuts de leur histoire. Marianne et David se revoient en cachette, et leur complicité s’ancre encore davantage lorsqu’elle obtient le rôle principal du nouveau film de David. L’art devient le miroir de leur liaison interdite, brouillant les frontières entre vérité et fiction.

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