Ce soir à 21h05, France 2 diffuse la suite et fin de Kaboul, une série qui aura tenu les téléspectateurs en haleine depuis plusieurs semaines. Dans cette dernière soirée décisive, tous les personnages sont poussés à leurs limites, tandis que la ville s’effondre sous la pression de l’histoire en marche. La tension grimpe dès les premières minutes : le convoi de bus de l’ambassade de France, escorté par les talibans, se fraie un chemin dans Kaboul, alors qu’une cellule de l’Etat Islamique s’apprête à le frapper. Ce final, à la fois spectaculaire et profondément humain, plonge le spectateur dans un maelström d’urgence, de peur et d’espoir. Entre la menace d’un attentat de grande ampleur et la course contre la montre pour évacuer les derniers réfugiés, Kaboul atteint des sommets de dramaturgie rarement vus dans une série française.
Des destins entremêlés au cœur d’un chaos historique
Dans ce dernier épisode, les récits individuels se rejoignent au cœur du cataclysme. Fazal, infiltré chez les djihadistes, joue son va-tout pour empêcher le massacre du convoi diplomatique. Au même moment, Amina, arrêtée par les talibans alors qu’elle tentait de fuir, retrouve la terreur qu’elle pensait fuir. Giovanni, lui, tente de faire l’impossible : identifier, dans le tumulte d’Abbey Gate, les réfugiés italiens perdus dans la masse. Et pendant ce temps, Véra, coincée dans une Kaboul tombée entre les mains des talibans, n’a d’autre choix que de fuir avec le général Hassan, dans une alliance de fortune où la méfiance est aussi forte que le danger. Chacun est confronté à des décisions qui engagent leur vie, leur humanité, leur loyauté. La série, en croisant ces trajectoires, nous offre un tableau bouleversant de ce que signifie survivre lorsque tout s’écroule.
Une tension crescendo jusqu’au dernier souffle
Alors que l’attaque contre le convoi est évitée de justesse, une nouvelle menace émerge : l’Etat Islamique planifie un attentat d’une tout autre ampleur… contre l’aéroport de Kaboul lui-même. La panique monte. Martin et Fazal doivent une nouvelle fois unir leurs forces pour éviter un carnage. Gilles, de son côté, tente de mettre en place un second convoi pour sauver les derniers Afghans ayant collaboré avec la France. Mais le timing est serré, et les portes de l’aéroport pourraient se refermer à tout moment. A Abbey Gate, Giovanni traque les parents d’un enfant abandonné. Amina, accompagnée de Nooria, tente de retrouver son père. Véra et Hassan approchent eux aussi, de plus en plus près du dernier espoir. La série réussit ici un tour de force : faire coexister l’intime et le géopolitique, le destin d’un enfant et celui d’une nation. Et chaque plan, chaque regard, chaque explosion nous rappelle que derrière les conflits, il y a des vies suspendues à un fil.
Un final sous haute tension : entre espoir et résignation
Dans les dernières minutes, Kaboul pousse l’intensité dramatique à son comble. Les Américains, informés d’un attentat imminent, ferment tous les accès à l’aéroport. C’est la fin des évacuations. Pourtant, Joe, un soldat américain, scanne encore la foule à la recherche d’un terroriste prêt à faire tout sauter. Le compte à rebours est enclenché, et chaque seconde compte. Autour de lui, des visages en larmes, des familles en détresse, des soldats au bord de la rupture. Véra et son équipe, tout proches des grilles, n’ont plus que quelques instants pour franchir la frontière symbolique entre la vie et la mort. Gilles, encerclé, cherche une faille, une solution, un miracle. Cette ultime scène, tendue à l’extrême, n’est pas qu’un simple suspense télévisuel : c’est une leçon d’humanité, une plongée dans l’absurde et le tragique de notre époque. Kaboul n’offre pas de réponses simples, mais pose des questions nécessaires. Et c’est ce qui fait sa force.
Kaboul s’achève ce soir dans une tension insoutenable, où chaque personnage lutte pour sa survie dans un décor en plein effondrement. La série, sans manichéisme, donne à voir la complexité d’un monde en crise et la fragilité des vies prises dans les rets de la guerre. Grâce à une mise en scène nerveuse, des dialogues justes et une distribution d’une intensité rare, ce final impose Kaboul comme l’un des événements télévisuels de l’année. Une série nécessaire, puissante, et profondément humaine.
Série drame historique de Kasia Adamik et Olga Chajdas (2025)
Avec : Jonathan Zaccaï, Vassilis Koukalani, Darina Al Joundi, Shervin Alenabi, Hannah Abdoh, Gianmarco Saurino, Jeanne Goursaud, Eric Dane, Thibaut Evrard…
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