Ce mercredi à 21h05 sur W9, Enquêtes criminelles s’empare d’un dossier aussi choquant qu’incompréhensible : l’affaire Marie-France Lacazedieu, surnommée depuis « la mamie qui jouait avec le feu ». À première vue, tout ressemble à une histoire de famille sans histoires : pour les vacances de Pâques 2021, deux frères âgés de 10 et 12 ans sont confiés à leur grand-mère adorée dans les Landes. Mais en une nuit, tout bascule. Un incendie dévastateur ravage la maison, les enfants sont retrouvés in extremis, brûlés et intoxiqués. Le compagnon de la grand-mère est lui aussi grièvement blessé. Très vite, une vérité glaçante se dessine : l’incendie aurait été volontaire… et la principale suspecte n’est autre que celle qu’on surnommait affectueusement « Mamie ».
Un foyer familial transformé en piège mortel
La nuit du 14 au 15 avril 2021 à Habas, petit village des Landes, reste gravée dans les mémoires comme celle de l’horreur. Vers 3 heures du matin, un incendie embrase le pavillon tranquille où dorment Marie-France Lacazedieu, ses petits-fils et son compagnon. Les pompiers, héroïques, parviennent à les sortir vivants, mais les dégâts humains sont considérables. Les enfants sont gravement brûlés, le compagnon de Marie-France est en état critique, tandis que la sexagénaire, à moitié inconsciente, échappe de peu aux flammes. D’abord perçue comme une victime, elle devient peu à peu la pièce centrale de ce drame quand les experts découvrent trois foyers distincts d’incendie, tous déclenchés à l’essence. Rapidement, l’étau se resserre autour de la grand-mère.
Les dessous d’un acte impensable : emprise, haine ou folie ?
Pourquoi une femme sans antécédents, au profil maternel, aurait-elle tenté d’éliminer les siens dans un plan macabre ? L’émission menée par Nathalie Renoux explore toutes les pistes, de l’emprise psychologique à une éventuelle pathologie psychiatrique. Des témoignages exclusifs viennent éclairer cette affaire tordue par les non-dits familiaux et les silences lourds. La fille de Marie-France, dévastée, raconte les jours d’angoisse à l’hôpital, les découvertes troublantes sur la personnalité de sa mère et les tensions anciennes qui auraient pu dégénérer. En face, l’accusée reste mutique, niant toute responsabilité. Et pourtant, les preuves matérielles – essence, allumettes, incohérences dans ses propos – la désignent. Ce nouveau numéro d’Enquêtes criminelles ne cherche pas seulement à comprendre les faits, il interroge notre capacité à accepter l’impardonnable, surtout quand il vient de ceux qui sont censés aimer inconditionnellement.
Une descente aux enfers racontée par ceux qui l’ont vécue
Ce numéro inédit donne la parole à ceux qui étaient là, qui ont vu, qui ont souffert. Les proches, les voisins, les pompiers… Tous s’accordent : Marie-France n’a jamais montré le moindre signe de dangerosité. C’est ce qui rend cette affaire si troublante. Les enquêteurs reviennent également sur le déroulé précis de la nuit du drame, les contradictions dans les dépositions, les expertises médico-légales et les zones d’ombre encore persistantes. La parole est aussi donnée à des spécialistes pour décrypter les mécanismes psychologiques pouvant mener une personne à commettre l’irréparable. Car derrière cette tragédie, il y a un récit humain, dur, complexe, mais nécessaire à entendre pour mieux appréhender les drames familiaux modernes.
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La mamie qui jouait avec le feu
