Ce soir à 21h, PLANÈTE+CRIME diffuse pour Le Magot, un documentaire (en 4 épisodes) saisissant qui mêle le grand banditisme et l’horreur du crime en série dans une affaire aussi vraie qu’incroyable. Ce récit remonte aux années 1980, période pendant laquelle le gang des Postiches — un groupe de braqueurs devenus mythiques — orchestrent une série de casses spectaculaires dans les plus grandes banques de Paris. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. À la surprise générale, leur fortune, patiemment amassée à coups de coups d’éclat, aurait permis, des années plus tard, à Michel Fourniret et Monique Olivier de financer leurs crimes monstrueux. Comment le chemin du « gang des braqueurs déguisés » a-t-il pu croiser celui du tueur en série pédophile le plus tristement célèbre de France ? Le Magot lève le voile sur cette connexion inattendue et glaçante, à travers des témoignages inédits et bouleversants.
Le gang des Postiches : les rois du casse à la française
Le documentaire nous replonge dans le Paris des années 80, où un groupe de braqueurs d’un genre nouveau défie les autorités avec une audace rare. Déguisés, grimés, les Postiches — ainsi surnommés à cause des perruques qu’ils portent pour commettre leurs braquages — opèrent dans les beaux quartiers, ciblant avec méthode et précision les plus grandes agences bancaires. Leur méthode est aussi spectaculaire qu’efficace : intervention rapide, prise d’otages contrôlée, et surtout, aucune effusion de sang. Le gang devient rapidement la bête noire du 36 quai des Orfèvres et du ministère de l’Intérieur. Pendant plusieurs années, ils opèrent en toute impunité, accumulant une fortune considérable. Le documentaire donne la parole à d’anciens membres du gang, comme Robert Marguery et Michel Chellaoui, qui reviennent sans fard sur cette époque aussi folle que périlleuse. À travers leurs témoignages, Le Magot nous fait entrer dans la tête de ces braqueurs professionnels, entre code d’honneur et logique de survie.
Fourniret en embuscade : quand le monstre profite du chaos
Au même moment, dans l’ombre d’une cellule de Fleury-Mérogis, un autre criminel observe. Michel Fourniret, déjà condamné pour des agressions sexuelles, partage un temps sa cellule avec l’un des membres du gang des Postiches. Curieux, manipulateur, il écoute, retient, engrange. Selon les révélations du documentaire, c’est grâce à ces confidences qu’il apprend l’existence du magot : un stock d’or, caché, précieux. Une opportunité rêvée pour celui qui, avec sa complice Monique Olivier, s’apprête à commettre une série de meurtres atroces. Le lien est glaçant : l’argent du gang, accumulé sans violence, va devenir l’outil d’un des pires criminels de France. Le documentaire prend une tournure glaçante lorsque Dahina Le Guennan, rescapée de Fourniret, raconte l’horreur vécue. Ces passages bouleversants soulignent combien l’histoire du butin n’est pas qu’un fait divers de plus, mais le carburant d’une mécanique criminelle implacable.
Une narration tendue, des témoignages rares et une vérité qui dérange
Ce qui fait la force de Le Magot, c’est la manière dont il relie deux univers à priori incompatibles : celui du grand banditisme, presque romancé, et celui, bien plus sinistre, du crime sexuel en série. À travers une réalisation immersive, la série documentaire alterne archives d’époque, reconstitutions et surtout, témoignages rares. Les anciens policiers Patrick Ulmer et Jean-Michel Rolland racontent leur face-à-face avec les braqueurs, parfois en tant qu’otages, parfois en tant que traqueurs. Le montage, tendu comme un polar, parvient à garder en haleine tout au long des épisodes, dévoilant progressivement comment un simple récit de cellule a pu faire basculer des années de crimes. On découvre avec stupeur que les lingots amassés par les Postiches auraient littéralement permis à Fourniret de vivre dans l’ombre et d’échapper à la surveillance des autorités pendant plus de quinze ans. Un enchaînement de faits qui interroge, choque, et fascine.
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