« Leurs enfants après eux » sur CANAL+ : le film coup de poing sur l’adolescence qui dérange autant qu’il bouleverse

LEURS ENFANTS APRÈS EUX

LEURS ENFANTS APRÈS EUX

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Ce soir à 21h10, CANAL+ propose la diffusion très attendue du film Leurs enfants après eux, adaptation du roman couronné par le prix Goncourt en 2018 et transposé à l’écran par le tandem Ludovic et Zoran Boukherma. Le long-métrage, présenté en compétition officielle à la Mostra de Venise 2024, a offert à Paul Kircher le prestigieux Prix Marcello Mastroianni du meilleur espoir — un signe avant-coureur du souffle qu’apporte cette jeunesse cabossée sur les écrans. Au-delà du simple récit initiatique, Leurs enfants après eux capte avec acuité une époque, un lieu, et surtout une rage sourde, enfouie dans le ventre de ceux que personne ne regarde.

La France oubliée comme décor d’une adolescence à la dérive

Dans l’est de la France, au cœur de l’été 1992, les hauts-fourneaux se sont tus, mais les désirs d’émancipation continuent de gronder. C’est dans ce décor rongé par l’abandon industriel et l’ennui adolescent que se déploie l’histoire d’Anthony, incarné avec justesse par Paul Kircher. En vacances, livré à lui-même, le jeune garçon passe ses journées entre balades sans but et baignades au lac. Lorsqu’il croise la route de Stéphanie (Angelina Woreth), plus âgée et sûre d’elle, un trouble naît, irrésistible et brutal. Pour tenter de la séduire, il vole la moto paternelle, croyant jouer aux adultes, sans savoir qu’une simple disparition mécanique fera basculer son monde. Le film, sans surlignage ni effet spectaculaire, donne à voir cette adolescence où les choix irréfléchis portent des conséquences démesurées. C’est toute la force de cette fresque : montrer l’irréversible dans le banal.

Un casting subtil au service d’une tension sociale à fleur de peau

Le duo de réalisateurs, Ludovic et Zoran Boukherma, parvient à canaliser avec pudeur et lucidité la tension sourde du roman de Nicolas Mathieu. Leur mise en scène, épurée mais immersive, se concentre sur les visages, les silences, les non-dits. Gilles Lellouche, dans le rôle du père autoritaire, incarne la génération des désillusions, celle qui a cru au mérite et se retrouve flouée, rigide et dépassée. Ludivine Sagnier, elle, prête sa douceur amère au portrait d’une mère en retrait, témoin impuissante de la fracture entre les générations. Mais c’est véritablement la jeunesse qui porte le film : Angelina Woreth, à la fois solaire et insaisissable, et Sayyid El Alami, dans le rôle du cousin, composent un tableau crédible de cette tranche d’âge suspendue entre ennui, désir et révolte sourde. Leurs gestes hésitants, leurs regards en coin, leurs maladresses disent bien plus qu’un dialogue appuyé.

Une adaptation fidèle mais libre, entre chronique sociale et drame intime

Adapter Leurs enfants après eux, roman dense et polyphonique, relevait du défi. Mais les Boukherma s’emploient à ne pas écraser le matériau littéraire sous le poids du cinéma. En s’emparant d’un unique été de l’histoire d’Anthony, ils choisissent la condensation plutôt que l’exhaustivité, et c’est là que réside la réussite du film. Plutôt qu’une chronique complète, ils livrent une tranche vibrante, un instantané poisseux où s’entrelacent les tensions sociales et les émois adolescents. Le lac devient ici un miroir des pulsions, la moto un symbole de passage, le silence des parents un écho glaçant. Sans pathos, mais avec un réalisme parfois cruel, Leurs enfants après eux creuse une veine naturaliste rare dans le paysage cinématographique français, celle d’un cinéma qui regarde droit dans les yeux les perdants de l’histoire.

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Leurs enfants après eux, diffusé ce soir sur CANAL+, propose bien plus qu’un drame d’adolescence : c’est un film sur les territoires oubliés, sur les rêves fauchés trop tôt, sur cette violence douce et insidieuse qui ronge la jeunesse désorientée des années 90. En choisissant la lenteur, les silences, les regards en coin, les réalisateurs signent une œuvre délicate et viscérale à la fois, magnifiée par le jeu de Paul Kircher, formidable révélation. Ce film vous attrape là où ça fait mal : dans la mémoire d’un âge où tout semblait possible, sauf le bonheur.

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Film drame de Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma (2023)

Avec : Paul Kircher, Angelina Woreth, Sayyid El Alami, Gilles Lellouche, Ludivine Sagnier…

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Mardi 10 juin

21H10

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