Ils pensaient avoir tout vu… mais cette nouvelle saison de LOL : Qui rit, sort ! remet les compteurs à zéro avec une mécanique inédite qui promet des retournements de situation à pleurer de rire. Alors, ce nouveau gadget va-t-il redistribuer les cartes du rire ?
Le « Distribonus », la nouvelle arme de Fifi pour semer le chaos
Après plusieurs saisons à affiner les règles du jeu, Philippe Lacheau, alias « Fifi », revient avec un concept complètement fou qui pourrait transformer LOL : Qui rit, sort ! en véritable champ de bataille humoristique. Son nom ? Le Distribonus. Derrière ce nom un peu absurde, se cache une innovation qui change la donne : une sorte de distributeur mystère dans lequel les candidats peuvent piocher des avantages exclusifs et inattendus. Et cette saison, Fifi l’utilise comme un maître du suspense, distillant ses surprises avec malice pour pousser les humoristes dans leurs retranchements. L’effet est immédiat : le rythme est plus soutenu, les stratégies deviennent plus tordues, et le jeu gagne en intensité. Entre fausses pistes, retournements de situation et séquences improbables, le Distribonus est bien plus qu’un gadget, c’est un levier narratif qui donne un second souffle à l’émission.
Un casting qui tient (largement) la route… malgré quelques absences de tonus
Côté participants, l’équipe de cette saison aligne un mélange de valeurs sûres et de petits nouveaux bien choisis. Muriel Robin fait une entrée remarquée et impose un calme presque déstabilisant face à l’agitation ambiante, tandis que Jérôme Niel et Artus, fidèles à leur réputation, balancent punchlines et absurdités en rafale. Vincent Dedienne, tout en finesse et second degré, tire son épingle du jeu avec une élégance décalée. Marina Rollman et Camille Chamoux, quant à elles, rivalisent d’inventivité, maniant l’humour à froid comme une arme létale. Mais tout n’est pas parfait : on attendait beaucoup de Cédric Doumbé, champion du trash talk dans l’octogone, mais ici il semble en retrait, comme s’il peinait à trouver ses marques face à des pros du rire. Dommage, car son potentiel comique est réel, mais trop peu exploité. Reste que l’alchimie générale fonctionne, et que la diversité des profils permet à chaque séquence de surprendre.
Une saison qui commence doucement… mais finit par faire hurler de rire
À première vue, cette nouvelle saison de LOL pourrait paraître moins percutante que les précédentes. Les premiers instants manquent un peu de folie, les vannes fusent mais ne font pas toujours mouche, et on sent que les joueurs cherchent leurs repères avec cette nouvelle mécanique du Distribonus. Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Très vite, l’ambiance se tend, les visages se crispent, les nerfs lâchent. Le rire devient une arme, mais aussi un piège. Et c’est là que le programme atteint son efficacité maximale : quand les candidats se mettent à improviser pour faire rire les autres sans se trahir eux-mêmes, LOL retrouve toute sa saveur. Certaines séquences deviennent de véritables morceaux d’anthologie – mention spéciale à Fred Testot, qui rappelle à tout le monde pourquoi il est un maître du non-sens. La mise en scène est toujours aussi léchée, le montage redoutablement rythmé, et la voix off de Fifi, mi-ange mi-démon, continue d’être un personnage à part entière. Bref, on rit, on sursaute, et on en redemande.
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Présentation : Philippe Lacheau.
Avec : Artus, Camille Chamoux, Vincent Dedienne, Cédric Doumbe, Fatou Kaba, Alexandre Kominek, Jérôme Niel, Muriel Robin, Marina Rollman et Fred Testot.
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