Alors que les plateformes rivalisent d’audace pour offrir des fictions percutantes et novatrices, MAX lance « Malditos », une série dramatique sombre et violente, enracinée en Camargue et centrée sur une communauté gitane menacée d’expulsion. Avec un casting alléchant mêlant figures reconnues du cinéma français et talents émergents, la série promettait de marier tension sociale, thriller familial et drame humain. Mais derrière cette ambition, le résultat est-il à la hauteur ?
Une mise en scène poisseuse qui frôle la caricature
Dès les premières images, Malditos impose un ton : ciel bas, terres inondées, regards pleins de défiance, et un univers où la misère sociale et la violence s’entrelacent sans finesse. La cheffe de clan, campée par Céline Sallette, impose sa présence avec intensité, tout comme ses deux fils interprétés par Pablo Cobo et Darren Muselet, figures rebelles et taiseuses, mais parfois enfermées dans des archétypes épuisés. Si la série prétend sonder la marginalisation des gitans face à une crise environnementale, elle sombre trop rapidement dans un enchaînement de clichés : langage dur, trafics en tous genres, règlements de comptes sanglants… À trop vouloir faire « brut » et « réaliste », Malditos s’embourbe dans une représentation datée et stéréotypée de cette communauté, manquant cruellement de nuance et de recul.
Une intrigue qui patine malgré un secret familial prometteur
Sur le papier, le postulat tenait en haleine : une famille prête à tout pour préserver ses terres et son honneur, au prix de compromissions toujours plus risquées. En pratique, l’histoire tarde à démarrer. Les premiers épisodes s’étirent dans une mise en place laborieuse, peinant à captiver. Le fameux secret enfoui depuis sept ans, censé être le cœur dramatique de la série, est évoqué avec tant de mystère artificiel qu’il en devient presque anecdotique. On attend, on espère un retournement fort, un éclair narratif, mais rien ne vient vraiment relancer la mécanique. MAX, qui a récemment proposé des fictions françaises plus efficaces, semble ici s’égarer dans un rythme lent, alourdi par une surenchère de dialogues creux et de scènes violentes gratuites.
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Avec : Céline Sallette, Pablo Cobo, Darren Muselet, Raïka Hazanavicius…
[/et_pb_text][et_pb_image src= »https://www.planetecsat.com/wp-content/uploads/2024/03/logo-max.png » alt= »logo de la plateforme MAX » title_text= »logo max » url= »@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoicG9zdF9saW5rX3VybF9wbGF0ZWZvcm1lIiwic2V0dGluZ3MiOnsicG9zdF9pZCI6IjI3NDIzIn19@ » align= »center » _builder_version= »4.27.2″ _dynamic_attributes= »url » _module_preset= »default » max_width= »30% » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/et_pb_image][et_pb_text _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » header_font= »–et_global_heading_font|||||||| » header_text_color= »#000000″ header_2_text_color= »#000000″ header_3_text_color= »#000000″ background_color= »#6EE2F5″ custom_padding= »6px||||false|false » hover_enabled= »0″ border_radii= »on|10px|10px|10px|10px » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″]