Ce soir à 21h05 sur Chérie 25, l’émission « Crimes » revient avec un numéro bouleversant consacré aux faits divers survenus dans les villages occitans. Petites communes paisibles, visages familiers, atmosphères tranquilles : tout semble figé dans la douceur de vivre. Et pourtant, derrière les volets clos, les pires atrocités peuvent survenir. À travers trois histoires aussi terrifiantes que déroutantes, Jean-Marc Morandini nous entraîne dans les méandres de crimes qui ont ébranlé le sud-ouest de la France. Du carnage familial d’Huos à la mort suspecte d’une vieille dame à Barcelonne-du-Gers, jusqu’à la mystérieuse disparition d’un jeune père de famille à Fumel, chaque affaire révèle le côté sombre de ces terres en apparence tranquilles.
La tuerie d’Huos : derrière les apparences, une vérité insoutenable
13 juillet 1988. Le village d’Huos, en Haute-Garonne, est le théâtre d’un véritable bain de sang. Henri-Jean Jacomet fait une macabre découverte chez ses beaux-parents : sa femme Fabienne, sa belle-sœur Joëlle et son beau-frère Fernando gisent au sol, assassinés. Les deux femmes ont été massacrées avec une violence inouïe, l’une presque décapitée, l’autre tailladée à coups de sabre. Fernando, lui, aurait retourné l’arme contre lui, mettant fin à ses jours. C’est en tout cas la version initialement retenue par les enquêteurs. Mais très vite, les expertises, les incohérences et les éléments de personnalité viennent fissurer ce scénario trop commode. Henri-Jean, qui semblait ne rien avoir à se reprocher, devient le principal suspect. L’enquête bascule : s’agissait-il d’un meurtre prémédité maquillé en drame familial, ou d’un acte de folie de Fernando ? Dans ce huis clos familial infernal, « Crimes » revient sur une affaire où la vérité semble avoir été étouffée sous le poids des apparences.
Le meurtre de Gilberte : quand le crime se cache derrière le quotidien
À Barcelonne-du-Gers, le 5 octobre 2009, Gilberte, une retraitée de 79 ans, est retrouvée morte dans son lit. À première vue, rien d’alarmant : son médecin parle d’un décès naturel. Mais très vite, ses proches expriment leurs doutes. La vieille dame, encore vive et en bonne santé, n’avait montré aucun signe de faiblesse. Les gendarmes sont appelés à la rescousse, et un examen plus poussé du corps révèle l’impensable : deux plaies par balle dans le dos. Gilberte a bel et bien été assassinée, et de sang-froid. Qui a pu commettre un tel acte ? Qu’avait-elle vu, su ou dit pour mériter une telle fin ? Cette énigme, digne d’un polar, va propulser les enquêteurs bien au-delà des frontières du Gers, jusqu’à une arrestation inattendue à l’autre bout du globe. Entre tensions familiales, héritage trouble et soupçons diffus, ce dossier révèle les failles d’un monde rural que l’on croyait à l’abri du mal.
Fumel : la disparition qui glace le sang
En janvier 2003, à Fumel, dans le Lot-et-Garonne, les proches de Guy s’inquiètent : l’homme de 35 ans, père de famille sans histoires, n’a pas donné signe de vie. Lorsqu’on pénètre dans son appartement, tout semble en ordre. Aucun indice de lutte, pas de traces de départ précipité. Seule sa voiture manque à l’appel. Les jours passent, l’angoisse monte. Finalement, le véhicule est retrouvé abandonné à quelques kilomètres, sans trace de Guy. L’affaire prend alors une tournure sinistre. Comment un homme peut-il disparaître sans laisser la moindre trace ? Les recherches vont mettre au jour un piège sordide, tendu au détour d’un dîner qui aurait dû être banal. Trahisons, tensions larvées et motivations troubles vont peu à peu faire surface, jusqu’au dénouement glaçant qui va bouleverser toute la région. Ce soir, « Crimes » exhume ce fait divers trop longtemps resté dans l’ombre, pour mieux comprendre les mécanismes d’une haine couvée en silence.
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