Nucléaire en Polynésie : le lourd héritage des essais français raconté ce soir sur LCP

Nucléaire en Polynésie : en quête de vérité

Nucléaire en Polynésie : en quête de vérité

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Ce soir à 20h30, la chaîne parlementaire LCP propose une rediffusion bouleversante du documentaire Nucléaire en Polynésie : en quête de vérité, signé Emmanuel Amara. Alors que le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les conséquences des essais nucléaires a été rendu public le 10 juin, ce film revient sur une page sombre de l’histoire postcoloniale française, longtemps tenue à l’écart du débat public.

Une puissance nucléaire acquise dans le silence et le sacrifice

Sous l’impulsion du général de Gaulle, la France décide dans les années 1960 de se doter de l’arme nucléaire. Après des essais réalisés dans le Sahara algérien, c’est en Polynésie française, dans les atolls reculés de Mururoa et Fangataufa, que Paris poursuit son programme entre 1966 et 1996. Ce choix, stratégique et éloigné de la métropole, s’accompagne d’un silence d’État. Pendant trente ans, 193 essais nucléaires, aériens puis souterrains, vont ébranler durablement la vie et la santé des Polynésiens. Le documentaire revient sur cette décision géopolitique majeure, sur les hésitations initiales des hauts fonctionnaires et sur le basculement d’un territoire insulaire dans une logique d’occupation militaire. À travers des images d’archives, des témoignages d’experts et d’anciens personnels, le film met en lumière les dessous d’une ambition nationale construite au mépris d’une population considérée alors comme périphérique.

Une contamination niée, des vies bouleversées

Les conséquences sanitaires des essais nucléaires sont au cœur du documentaire. Emmanuel Amara y donne la parole à celles et ceux qui, des décennies après les explosions, continuent d’en subir les effets. Cancers, maladies génétiques, malformations… Les pathologies attribuées aux retombées radioactives sont nombreuses, mais leur reconnaissance officielle a longtemps été entravée par l’opacité des autorités militaires. Dans les atolls comme dans les Marquises, les habitants ont vu leur environnement défiguré, leur mer souillée par des déchets radioactifs, et leur mode de vie ancestral profondément perturbé. Le film explore aussi l’impact psychologique et identitaire de cette contamination silencieuse : celui d’un peuple auquel on a caché la vérité, et qui se bat aujourd’hui encore pour faire valoir ses droits.

Un débat enfin ouvert au grand jour

La diffusion de ce documentaire coïncide avec un moment charnière : la remise d’un rapport parlementaire très attendu, piloté par la députée Mereana Reid Arbelot, qui participe au débat diffusé à la suite du film. Ce débat, animé par Jean-Pierre Gratien, permet de croiser les approches scientifiques, politiques et historiques. Aux côtés de la députée, on retrouve le climatologue François-Marie Bréon, fervent défenseur de l’information scientifique, et l’historien Renaud Meltz, spécialiste du sujet. Ils reviennent ensemble sur le long travail de mémoire, les réparations encore trop rares et les enjeux écologiques laissés en suspens. Le documentaire agit ainsi comme un déclencheur : il interroge le silence de l’État, la lenteur des réparations, et la mémoire que l’on doit aux Polynésiens. Car s’il est question de vérité, il est surtout question de justice.

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Le documentaire Nucléaire en Polynésie : en quête de vérité, rediffusé ce soir sur LCP, s’impose comme un éclairage essentiel sur une page enfouie de l’histoire française. À l’heure où le rapport parlementaire vient confirmer l’ampleur du drame sanitaire, environnemental et moral, ce film permet de comprendre l’impact des 193 essais nucléaires sur des générations entières de Polynésiens. Loin de tout sensationnalisme, il rappelle qu’un pays ne peut tourner la page sans l’avoir d’abord lue en entier.

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Documentaire de Emmanuel Amara  (2022).

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Mardi 24 juin

20H30

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