Quatre vies extraordinaires en Bretagne : ne ratez pas Les Portraits de Mellionnec 2024 ce jeudi soir sur TVR

Les Portraits de Mellionnec 2024

Les Portraits de Mellionnec 2024

[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_row _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_text _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″]

C’est une invitation rare que propose TVR ce jeudi à 21h : celle de plonger dans l’univers brut, poétique et profondément humain de Les Portraits de Mellionnec 2024. Quatre films courts, réalisés dans le cadre du festival documentaire des Monts d’Arrée, seront diffusés pour la première fois à la télévision. Chacun raconte, avec sensibilité et délicatesse, le parcours d’une personne singulière, souvent à la marge, toujours vibrante. Des récits intimes qui tissent un lien direct entre le cinéma du réel et la richesse des existences ordinaires. À travers les regards croisés de quatre jeunes réalisateurs et réalisatrices, c’est un pan discret mais essentiel de la Bretagne d’aujourd’hui qui se révèle.

Michele, entre tumulte intérieur et harmonie retrouvée

Dans J’ai choisi les vivants de Thierry Salvert, c’est une femme lumineuse, en perpétuel mouvement, qui se dévoile peu à peu. Michele vit entourée d’eau, de nature, et d’une certaine sérénité. Pourtant, son quotidien est tout sauf tranquille. Elle court entre le jardin, les animaux, les hôtes qu’elle accueille, et les mille choses qui composent une journée bien remplie. Cette agitation constante semble être une manière d’apprivoiser le passé, de tenir la mort à distance. Dans ce portrait, il est question de choix, de résilience, et de cette volonté farouche de rester du côté des vivants. Le film capte avec finesse les vibrations d’une existence qui a connu les remous, mais qui a trouvé son ancrage dans un lieu « miraculeux ». Thierry Salvert ne cherche pas à percer un mystère : il accompagne, regarde, laisse respirer. Et Michele, dans son énergie inépuisable, devient un personnage de cinéma à part entière.

Yann, l’art de ne jamais finir pour mieux continuer

Ce n’est pas fini mais presque de Claire Glorieux s’attarde sur un homme et sa maison. Ou plutôt, sur une infinité de choses commencées, poursuivies, bricolées, mais jamais tout à fait achevées. Yann vit dans une demeure qu’il a imaginée, construite, habitée. Une maison un peu bancale, à son image. Claire Glorieux ne se contente pas de dresser un constat : elle interroge. Pourquoi ne pas finir ? Est-ce un refus du consumérisme ? Un attachement aux choses en devenir ? Une peur d’enfermer le sens dans l’achèvement ? À travers ce film, on entre dans un espace-temps suspendu, un chantier perpétuel où chaque objet raconte une histoire. Le regard de la cinéaste, à la fois complice et curieux, permet de dépasser l’anecdote pour toucher à une réflexion plus large sur la société, le rythme de la vie, et cette capacité qu’ont certains à résister doucement, mais sûrement, à la norme.

Camille, adolescence et poésie en bord de mer

Dans Camille avant l’âge, le réalisateur Samuel Poisson-Quinton suit un adolescent de 13 ans qui trouve une fourchette dans la mer. Un geste simple, anodin, mais qui devient le point de départ d’un récit initiatique où le réel flirte avec la poésie. Camille, filmé avec une rare délicatesse, parle de son quotidien de collégien, de ses questionnements, de son histoire familiale. Il y a entre lui et le réalisateur un dialogue qui se tisse, une confiance mutuelle qui donne au film une couleur sensible et nuancée. Les photographies argentiques, les souvenirs qui émergent, les liens entre générations : tout concourt à faire de ce court-métrage une œuvre touchante, pudique et cinématographique. Ici, le regard ne cherche pas à expliquer l’adolescence, mais à l’accompagner, à en capter la fragilité et l’éclat.

Louise, la tornade douce qui défie l’ennui

Enfin, avec Louise de Violette Bellet, c’est une jeune femme insaisissable que l’on découvre. Toujours occupée, toujours en mouvement, Louise vit à cent à l’heure : entre piscine, librairie, boulot et amitiés, elle ne laisse aucune place au vide. Pourtant, ce tourbillon d’activités n’est jamais vain. C’est une manière d’exister pleinement, de remplir chaque minute, de tracer son chemin dans une époque qui pousse à ralentir, à s’introspecter. Le film, tourné sur pellicule développée grâce à des orties cueillies par Louise elle-même, possède une texture organique, vivante. Il capte ce qu’il y a de fiévreux et d’émouvant dans la jeunesse, sans surligner, sans jugement. Violette Bellet trouve, dans cette course effrénée, un rythme de cinéma, une urgence douce et belle qui nous rappelle que chaque vie est une histoire à raconter, même quand elle ne s’arrête jamais.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » custom_padding= »||33px||| » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][ba_advanced_divider active_element= »text » title= »Ce qu’il faut retenir » border_style_classic= »solid » border_gap= »15px » border_color= »#6EE2F5″ text_background= »RGBA(255,255,255,0) » content_alignment= »left » _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » title_level= »h2″ title_text_color= »#000000″ background_color= »RGBA(255,255,255,0) » border_color_all_icon= »RGBA(255,255,255,0) » locked= »off » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/ba_advanced_divider][et_pb_text _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″]

La diffusion des Portraits de Mellionnec 2024 ce jeudi soir sur TVR est une véritable respiration dans le paysage audiovisuel. Ces quatre courts-métrages documentaires, loin des formats calibrés ou sensationnalistes, prennent le temps de regarder, d’écouter, de comprendre. Ils nous parlent d’individus hors du commun, de leur quotidien, de leurs choix, de leurs silences. À travers Michele, Yann, Camille et Louise, c’est une mosaïque de vies sincères et libres qui s’esquisse, portée par une génération de cinéastes qui ose la proximité et l’intime. Un programme profondément humain, qui donne envie de ralentir et d’ouvrir les yeux.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »2_3,1_3″ _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » background_color= »#000000″ min_height= »100% » custom_padding= »30px|30px|30px|30px|false|false » border_radii= »on|10px|10px|10px|10px » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_column type= »2_3″ _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][et_pb_image src= »http://screenplus.fr/wp-content/uploads/2025/06/Ajouter-un-titre-2025-06-11T202705.557.webp » alt= »Les Portraits de Mellionnec 2024″ title_text= »Les Portraits de Mellionnec 2024″ _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″][/et_pb_image][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_3″ _builder_version= »4.27.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][ba_advanced_divider active_element= »text » title= »Les Portraits de Mellionnec 2024″ border_style_classic= »solid » border_gap= »15px » border_color= »#6673F0″ text_background= »RGBA(255,255,255,0) » content_alignment= »left » _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » title_level= »h2″ title_text_color= »#FFFFFF » background_color= »RGBA(255,255,255,0) » custom_margin= »||||false|false » hover_enabled= »0″ border_color_all_icon= »RGBA(255,255,255,0) » locked= »off » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″][/ba_advanced_divider][et_pb_text _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » background_layout= »dark » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″]

Courts-métrages.

[/et_pb_text][et_pb_image src= »https://www.planetecsat.com/wp-content/uploads/2024/10/Logo-TVR-png.webp » alt= »logo france 3″ title_text= »Logo TVR » url= »@ET-DC@eyJkeW5hbWljIjp0cnVlLCJjb250ZW50IjoicG9zdF9saW5rX3VybF9wcm9qZWN0Iiwic2V0dGluZ3MiOnsicG9zdF9pZCI6IjM1MTA3In19@ » align= »center » _builder_version= »4.27.4″ _dynamic_attributes= »url » _module_preset= »default » max_width= »30% » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »][/et_pb_image][et_pb_text _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » header_font= »–et_global_heading_font|||||||| » header_text_color= »#000000″ header_2_text_color= »#000000″ header_3_text_color= »#000000″ background_color= »#6EE2F5″ custom_padding= »6px||||false|false » hover_enabled= »0″ border_radii= »on|10px|10px|10px|10px » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content » sticky_enabled= »0″]

Jeudi 12 juin

21H

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]