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Ce soir à 18h45 sur .3 NoA, « Du verre plus vert » propose un numéro spécial consacré à la thématique « Se réinventer en Nouvelle-Aquitaine ». Présenté par Laurianne de Casanove, ce programme met en lumière les solutions mises en place pour réduire l’empreinte carbone de la viticulture, en particulier celle des vins de Bordeaux, en limitant l’utilisation du verre. Une initiative cruciale alors que ce matériau représente plus de 20 % des émissions de CO2 du secteur.
Un enjeu environnemental majeur
L’industrie viticole se retrouve face à un défi de taille : diminuer l’impact environnemental de la production de bouteilles en verre. Selon un rapport de l’interprofession datant de 2022, cette ressource pèse lourdement dans le bilan carbone du secteur. En effet, la fabrication du verre exige des températures extrêmement élevées, atteignant 1500°C, nécessitant d’importantes quantités d’énergie provenant majoritairement du gaz. Face à cette réalité, les acteurs du vin en Nouvelle-Aquitaine cherchent à transformer leurs pratiques afin de réduire leur impact écologique tout en préservant la qualité de leurs produits.
Vers une réduction de la consommation de verre
Chaque année, les producteurs de vins de Bordeaux fabriquent près de 500 millions de bouteilles, soit plus de 200 000 tonnes de verre. Un chiffre colossal qui souligne l’importance d’agir pour limiter cette consommation. Parmi les pistes explorées, la conception de bouteilles plus légères se présente comme une solution immédiate et efficace. En diminuant l’épaisseur du verre, les producteurs peuvent réduire significativement les besoins en matières premières et en énergie, tout en conservant la solidité nécessaire à la conservation du vin.
La consigne, une alternative prometteuse
Une autre idée fait son chemin : la réintroduction d’un système de consigne pour le vin en bouteille. Cette méthode, qui consiste à récupérer et réutiliser les bouteilles plutôt que de les recycler, présente des avantages considérables. Selon les experts, elle permettrait d’économiser jusqu’à 75 % d’énergie et 33 % d’eau par rapport au processus de recyclage actuel. Si ce modèle s’impose, il pourrait entraîner une véritable révolution dans les pratiques viticoles régionales, en s’inspirant de systèmes déjà adoptés avec succès dans d’autres secteurs, comme la bière ou certaines boissons gazeuses.
Un engagement collectif vers un avenir plus vert
L’émission « Du verre plus vert » mettra en avant les initiatives des vignerons et des industriels qui participent à cette transformation. Si l’effort de réduction des émissions de CO2 passe par l’innovation, il repose également sur une prise de conscience collective et une volonté politique forte. Les consommateurs ont aussi leur rôle à jouer en plébiscitant des alternatives à plus faible empreinte carbone. Cette édition spéciale proposera des solutions concrètes et des débats sur la meilleure façon d’adopter ces nouvelles pratiques à grande échelle.
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L’émission « Du verre plus vert » diffusée ce soir sur .3 NoA explore les solutions pour réduire l’impact environnemental de la viticulture en Nouvelle-Aquitaine. Avec un poids considérable dans les émissions de CO2, le verre est au centre des réflexions sur une viticulture plus durable. La fabrication de bouteilles plus légères et la mise en place d’un système de consigne apparaissent comme des alternatives prometteuses pour réduire l’utilisation de cette ressource tout en préservant la qualité des vins de la région. L’émission, présentée par Laurianne de Casanove, mettra en avant les initiatives des acteurs engagés dans cette transition.
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Du verre plus vert
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Magazine de Raphaël Gaboriau (2025).
Présentation : Laurianne de Casanove.
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Dimanche 16 février
18H45
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