“Thin Blue Line” : la série coup-de-poing sur la police suédoise débarque ce soir sur POLAR+ à 20h55

Thin Blue Line

Thin Blue Line

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Alors que les séries policières ont souvent tendance à user des mêmes ficelles, Thin Blue Line débarque ce soir sur POLAR+ avec la promesse d’un réalisme brut, quasi documentaire. Portée par la plume affûtée de Cilla Jackert et la réalisation sans fard de Sanna Lenken (à qui l’on doit My Skinny Sister), cette série suédoise plonge au cœur de Malmö, ville fracturée par les tensions sociales et l’héritage d’une crise migratoire encore brûlante. Loin des clichés, Thin Blue Line explore l’humanité faillible de ceux qui portent l’uniforme, entre sens du devoir, fatigue morale et fractures idéologiques. Ce soir, les deux premiers épisodes inédits de cette première saison posent les bases d’un univers aussi tendu que profondément humain. Et pour les téléspectateurs désireux d’aller plus loin, POLAR+ enchaînera avec la diffusion de la saison 2, inédite elle aussi, dans la foulée de la première.

Une brigade au bord de la rupture dans une Suède en mutation

Dans les rues agitées des quartiers populaires de Malmö, les policiers de la brigade locale marchent sur un fil. Chaque jour, ils doivent arbitrer des conflits qui ne relèvent plus seulement de la délinquance ordinaire mais s’ancrent dans des fractures identitaires, sociales et politiques. Le premier épisode introduit Sara, nouvelle recrue idéaliste, qui découvre une réalité bien plus complexe que les principes appris à l’école de police. Face à elle, Magnus, partisan de méthodes plus autoritaires, incarne une ligne dure qui n’est pas sans rappeler certains débats européens sur la légitimité de la force. À leurs côtés, Leah observe, interroge, doute, notamment lorsqu’un adolescent migrant disparaît et que la différence de traitement avec d’autres affaires similaires crève les yeux. À travers ces personnages, Thin Blue Line illustre la fatigue d’un corps de métier trop souvent sommé de réparer seul les failles d’un système à bout de souffle.

Des choix politiques qui divisent jusque dans les commissariats

Le deuxième épisode s’ouvre sur une initiative municipale ambitieuse : le projet Quartier Vert, censé mieux intégrer la population immigrée. Ce projet, salué par certains comme un espoir, est vu par d’autres comme une utopie coûteuse et inutile. Ce contexte politique, loin d’être un simple décor, pèse sur le travail de la brigade. Sara, encore empreinte d’idéalisme, s’investit dans une affaire délicate : la fermeture d’une maison close clandestine, révélatrice d’un trafic souterrain qu’on préfère souvent ignorer. Pendant ce temps, Leah doit gérer une crise familiale : son grand-père Jurek, aux prises avec des délinquants, symbolise à sa manière cette vieille Suède confrontée à une société qui ne lui ressemble plus. Les tensions se nouent, non seulement dans les rues, mais aussi dans les rangs de la police, où chacun est renvoyé à ses convictions profondes, à ses renoncements, à sa propre frontière morale.

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Avec Thin Blue Line, POLAR+ propose une fiction d’une intensité rare, qui transcende les codes du polar classique pour mieux se rapprocher de la réalité sociale contemporaine. Dans une Suède en pleine mutation, le quotidien d’une brigade de police devient le révélateur d’une société fragmentée où l’uniforme ne protège plus du doute ni de la souffrance. Les deux premiers épisodes posent les bases d’un récit fort, humain, et politiquement acéré, porté par des personnages complexes aux prises avec des choix impossibles. Et dès ce soir, la saison 2 prend le relais, prolongeant sans relâche cette plongée fascinante dans les failles d’une démocratie européenne sous pression.

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Série policière de Sanna Lenken (2020)

Avec : Amanda Jansson, Oscar Töringe, Gizem Erdogan, Per Lasson, Sandra Stojiljkovic, Anna Sise…

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Tous les dimanches

20H55

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