Ce vendredi à 21h10, France 2 diffuse un nouvel épisode de la série policière À l’instinct, intitulé « La mort en marche ». Une affaire à la croisée des croyances vaudou, du trafic d’art et des drames familiaux, dans laquelle Téva Royer et Oriane Girard devront démêler le vrai du faux pour mettre la vérité à nu.
Un anthropologue s’effondre… et tout un monde s’écroule avec lui
Dans un décor aussi mystérieux qu’intrigant, l’univers du vaudou s’invite en plein cœur de l’intrigue. Brice Lemoine, anthropologue respecté, meurt brutalement lors du vernissage de l’exposition qui devait consacrer sa carrière. Mais cette mort n’est pas qu’une tragédie : elle est le point de départ d’un dédale d’indices et de secrets enfouis. Très vite, les enquêteurs découvrent que cette exposition, censée célébrer la culture et les rites ancestraux du vaudou, cache un tout autre visage : celui d’un trafic d’art organisé, aux ramifications profondes et dangereuses. Oriane en est convaincue : Brice Lemoine a perdu le contrôle de son commerce illégal et y a laissé la vie. Mais le mystère s’épaissit lorsque son cadavre disparaît. N’est-on pas en train d’assister à une mise en scène rituelle ? Ou pire : à un règlement de comptes intime déguisé ? Ce n’est plus une simple enquête, c’est une plongée vertigineuse dans un monde où le sacré côtoie le crime.
Derrière les masques, une vengeance bien réelle
À mesure que les inspecteurs avancent, la dimension personnelle de l’affaire se dévoile. Brice n’était pas qu’un expert en objets anciens : il aurait aussi spolié une famille entière de ses trésors culturels, réactivant des blessures profondes que le temps n’a pas su refermer. Et cette famille n’a pas l’intention de rester les bras croisés. Le duo Téva-Oriane, incarné avec intensité par Christopher Bayemi et Juliette Plumecocq-Mech, navigue dans un terrain miné où les traditions sont plus puissantes que la loi. Entre les faux-semblants, les menaces implicites et les silences lourds de sens, l’enquête prend une tournure imprévisible. Car ce n’est pas seulement une affaire de vol ou d’homicide : c’est une quête de justice, parfois aveugle, toujours brûlante. Loin des clichés, la série explore ici une France multiculturelle, où l’héritage des ancêtres peut devenir une arme redoutable.
Téva et Oriane face à l’engrenage macabre d’une collection maudite
Mais les choses se corsent quand les morts s’accumulent autour de la collection de Brice Lemoine. Chaque objet semble maudit, chaque piste mène à une impasse… ou à un cadavre. Pour les enquêteurs, la course contre la montre est lancée. D’autant plus que les enjeux ne sont pas seulement judiciaires : ils touchent à l’intégrité d’une communauté marginalisée, à sa mémoire, et à sa survie. Dans ce climat de tension, de croyances mystiques et de soupçons croisés, les méthodes traditionnelles ne suffisent plus. Il faudra à Téva et Oriane toute leur intuition — leur instinct — pour démêler les fils de cette intrigue opaque. Entre ambiance quasi surnaturelle et enjeux contemporains très concrets, l’épisode s’annonce comme l’un des plus ambitieux de la série, porté par un casting solide et des thématiques rarement explorées à la télévision française.
L’épisode « La mort en marche » d’À l’instinct promet une immersion troublante dans un univers où les rituels vaudou côtoient les réalités du trafic d’art, avec en toile de fond une vengeance familiale glaçante. En s’appuyant sur une tension dramatique bien dosée, un contexte culturel fort et des personnages nuancés, l’intrigue semble aller bien au-delà du simple polar. Le duo Téva-Oriane devra jouer serré pour lever le voile sur une affaire dont les ramifications dépassent le cadre habituel de leurs enquêtes, dans un épisode qui flirte autant avec le surnaturel qu’avec les drames humains les plus profonds.
La mort en marche [E.03]
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Avec : Christopher Bayemi, Juliette Plumecocq-Mech, Carole Bianic, Eric Savin…
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