Ce lundi soir à 21h05, Chérie 25 rediffuse une émission de Crimes aussi poignante que troublante, consacrée à la Bourgogne. Animé par Jean-Marc Morandini, ce numéro explore trois faits divers sordides, tous survenus dans une région habituellement paisible, et qui ont bouleversé à jamais les familles des victimes comme les habitants des communes concernées. Fusillades, étranglement, infanticide : derrière ces drames se cachent des récits de rancune, de folie ou de manipulation, que l’émission décrypte avec rigueur et émotion.
L’amant imaginaire : une double fusillade qui glace le sang
Le 7 juin 2013, Romuald, 36 ans, est froidement abattu d’une balle en pleine tête alors qu’il travaille pour la mairie. Quelques minutes plus tôt, à quelques kilomètres de là, une femme de 45 ans subit le même sort près d’un canal. Deux victimes, deux scènes de crime rapprochées dans le temps et l’espace : pour les enquêteurs, le doute n’est pas permis, les affaires sont liées. Romuald, apprécié de tous, n’avait a priori aucun ennemi. L’autre victime, elle, semble tout aussi irréprochable. Alors pourquoi cette violence ? Très vite, les policiers découvrent une correspondance entre les deux trajectoires, un point commun troublant : l’amour. Ou plutôt un fantasme amoureux maladif, qui va se révéler au cœur de cette affaire. Un homme rejeté, un imaginaire nourri de frustrations, et un passage à l’acte brutal. Ce segment de l’émission montre combien un sentiment aussi noble que l’amour peut devenir le moteur d’une tragédie, quand il est perverti par la haine et l’obsession.
Rancœur fatale : quand le quotidien paisible d’une retraitée bascule dans l’horreur
Murielle, 78 ans, vivait seule dans sa maison de Saint-Agnan. Ancienne employée modèle, veuve sans enfants, elle était connue pour sa discrétion et sa gentillesse. Pourtant, le 22 août 2012, elle est retrouvée morte, étranglée dans son salon. Ce qui interpelle immédiatement les enquêteurs, c’est l’absence totale de traces d’effraction. Le tueur connaissait-il la maison ? Était-ce un proche ? L’émission retrace minutieusement les jours qui ont précédé le drame et revient sur la personnalité de Murielle, son quotidien, ses habitudes. Peu à peu, une hypothèse émerge : celle d’un acte de vengeance, mûri dans le silence et motivé par une vieille rancune. Derrière le masque tranquille de certains visages, se cachent parfois des tempêtes intérieures que rien ne laissait deviner. Grâce aux témoignages poignants des voisins, à l’analyse des gendarmes et au fil de l’enquête, Crimes lève le voile sur une vérité dérangeante : même dans les villages les plus calmes, personne n’est à l’abri d’un crime venu du passé.
L’infanticide de Méline : l’innommable, au cœur de la cellule familiale
Le 2 septembre 2015 aurait dû être un jour joyeux pour Méline, 2 ans et demi. Ce matin-là, elle fait sa première rentrée scolaire. Mais le soir même, son père met brutalement fin à sa courte vie, dans un geste d’une violence inouïe. La mère, absente au moment du drame, découvre l’horreur en rentrant chez elle. Comment un père, censé incarner la protection, peut-il commettre l’irréparable ? L’émission explore les fragilités psychiques, les non-dits, les tensions qui minaient la cellule familiale. Sans jamais sombrer dans le voyeurisme, le récit met en lumière les signaux d’alerte qui, rétrospectivement, auraient peut-être pu éviter le drame. Ce chapitre de l’émission est l’un des plus bouleversants : il rappelle que certains dérapages ne naissent pas du jour au lendemain, mais s’installent, insidieusement, dans les silences du quotidien. La parole d’Aurore, la mère, vient ponctuer ce récit glaçant d’un témoignage bouleversant qui donne toute sa puissance émotionnelle à ce reportage.
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Crimes en Bourgogne
[/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.27.4″ _module_preset= »default » background_layout= »dark » global_colors_info= »{} » theme_builder_area= »post_content »]Magazine de sociétés (2016)
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