La fin de Gilead est-elle proche ? L’ultime saison de « The Handmaid’s Tale » débarque ce soir sur OCS

THE HANDMAID'S TALE (SAISON 6)

THE HANDMAID'S TALE (SAISON 6)

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À partir de ce mardi à 20h50, la série dystopique la plus bouleversante de ces dernières années revient pour tirer sa révérence : The Handmaid’s Tale entame sa sixième et dernière saison en exclusivité sur OCS, dans la foulée de sa diffusion américaine. Depuis son lancement en 2017, l’adaptation du roman de Margaret Atwood a su captiver, choquer et éveiller les consciences. À travers le destin tragique et combatif de June Osborne, campée magistralement par Elisabeth Moss, la série a exploré les dérives autoritaires, les violences systémiques faites aux femmes et l’incroyable force de la résistance. Ce dernier chapitre s’annonce intense, poignant et résolument tourné vers l’espoir et la rébellion.

June, plus déterminée que jamais à faire tomber Gilead

Après cinq saisons de souffrance, de révolte et de fuites, June reprend les armes – physiques et symboliques – pour affronter une fois pour toutes la République de Gilead. Exilée mais toujours animée par une rage froide et lucide, elle n’a plus rien à perdre. Son combat n’est plus uniquement personnel : il est devenu politique, collectif, presque spirituel. Sa relation avec Luke, fragilisée par les séquelles de leur passé, trouve une nouvelle dynamique dans la lutte commune. De son côté, Moira, fidèle alliée, franchit un cap en rejoignant officiellement les rangs de la résistance. Ensemble, ils vont tenter d’ébranler les fondations d’un régime brutal et patriarcal. Cette saison est celle de la reconquête, mais aussi de la confrontation ultime avec soi-même. Car renverser une dictature, c’est aussi se confronter à ses propres démons.

Les visages de Gilead face à leurs contradictions

Tandis que la résistance s’organise à l’extérieur, les tensions s’exacerbent au cœur même de Gilead. Serena Waterford, désormais veuve, semble enfin ébranlée par l’idéologie qu’elle a contribué à bâtir. Son parcours, oscillant entre repentance sincère et stratégie opportuniste, reste l’un des plus fascinants de la série. Le commandant Lawrence, personnage ambigu et intellectuel, voit sa vision réformatrice du régime se heurter à la réalité implacable de l’oppression. Même tante Lydia, jadis inébranlable figure d’autorité, semble prendre conscience des dégâts irréparables qu’elle a causés. Cette ultime saison explore brillamment ces fractures internes, ces instants où l’idéologie vacille, où les certitudes se fissurent. Une manière pour la série de complexifier davantage son propos, refusant le manichéisme facile au profit de nuances glaçantes.

Nick face à ses choix, entre loyauté, amour et sacrifice

Nick Blaine, longtemps tiraillé entre sa loyauté à Gilead et son amour pour June, est plus que jamais confronté à des décisions déchirantes. Agent double, père, amant, soldat… il incarne la tension entre résistance passive et action directe. La série le pousse dans ses retranchements, le contraint à se positionner clairement. Peut-on encore changer les choses de l’intérieur ? Nick pourra-t-il vraiment sauver June, ou se sacrifiera-t-il pour une cause qu’il n’a jamais complètement épousée ? Ce personnage, souvent silencieux, trouve dans cette dernière saison une épaisseur tragique bouleversante. À travers lui, la série interroge aussi le rôle des hommes dans un monde façonné par la domination masculine : complices, victimes ou alliés ?

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L’ultime saison de The Handmaid’s Tale, diffusée dès ce soir sur OCS, promet d’être un adieu à la hauteur de l’intensité des saisons précédentes. Entre rébellion assumée, introspection douloureuse et espoirs fragiles, la série clôt son récit avec force, intelligence et émotion. Elle ne cherche pas uniquement à régler des comptes, mais à offrir une lueur, un horizon, une vérité : même dans l’enfer, l’humanité peut survivre. Et parfois, gagner.

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Série de Bruce Miller (2025)

Avec : Elisabeth Moss, Yvonne Strahovski, Bradley Whitford, Max Minghella, Ann Dowd, O.T. Fagbenle, Samira Wiley…

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Tous les mardis

20H50

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